Pour la communauté palestinienne, le 15 mai est la Journée de la Nakba (« catastrophe »), qui commémore l’exode d’environ 700 000 Palestiniens il y a 77 ans, le 15 mai 1948 (au lendemain de la création de l’État d’Israël). Ces personnes avaient alors dû se réinstaller dans les pays arabes voisins (Égypte, Jordanie, Liban, Syrie), ainsi qu’à Gaza et en Cisjordanie.

Dans l’ouest du Burkina Faso, plus de 130 civils peuls ont été tués en mars par des forces de l’armée et des milices pro-gouvernementales, et plus de 100 civils ont été arbitrairement exécutés par le groupe armé islamiste GSIM (JNIM en anglais). Il est urgent de protéger les civils de ce pays.

La Haute Cour de Londres examine un recours de plusieurs ONG contre la vente par le Royaume-Uni de certaines armes à Israel, compte tenu du risque de leur utilisation illégale lors d’attaques à Gaza.

En Arabie saoudite, de nombreux travailleurs migrants ont été victimes d’accidents mortels, sans que leurs familles soient ensuite indemnisées de façon adéquate. Les autorités saoudiennes, ainsi que la FIFA dans le cadre des chantiers de la Coupe du monde 2034, devraient agir pour minimiser les risques et procéder aux indemnisations, le cas échéant.

Aux États-Unis, les entreprises de la « gig economy » – les plateformes numériques comme Uber, Lyft ou Amazon Flex – portent atteinte aux droits des travailleurs qui livrent leurs produits.

En Ouganda, les mères de jeunes membres de la communauté LGBT se sont regroupées pour appeler à la cessation de la discrimination systématique contre leurs enfants, devenue encore plus sévère depuis la promulgation en 2023 de la Loi anti-homosexualité (« Anti-Homosexuality Act »).

La liberté des médias et la liberté d’expression en Grèce sont confrontées à des menaces croissantes, comme le constate un nouveau rapport de HRW.

Les autorités de Hong Kong ont arrêté le père de l’activiste Anna Kwok, qui vit en exil à Washington, et l’ont injustement accusé d’un crime en vertu de la loi sur la sécurité nationale. C’est une inquiétante tactique d’intimidation par le gouvernement chinois, dénoncée par 87 ONG dont HRW.

Dans l’État du Sarawak en Malaisie, une communauté autochtone est confrontée aux activités de déforestation illégalement menées par une entreprise malaisienne sur ses terres ancestrales.

Mei Shilin, 27 ans, est accusé d’avoir accroché des banderoles pro-démocratie à un pont, à Chengdu. Les autorités le détiennent au secret. Elles devraient le libérer immédiatement.